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Formats vidéo

Tous les formats vidéo du VHS au HD et les formats d'enregistrement
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Formats Professionnels :

1"B.- C'est le format proposé dès 1975 par l'allemand Bosch-Fernseh et adopté par la TV française en remplacement des 2" quadruplex vieillissant. Dans ce format, un tambour, autour duquel la bande magnétique en bobine qui défile à la vitesse de 24 cm/s, vient s'enrouler sur 190', comporte deux têtes d'enregistrement diamétralement opposées. Chacune d'elle est chargée d'inscrire un segment de trame de 52 lignes. De par le procédé employé, l'arrêt sur image nécessite une mémoire de trame numérique. Ces magnétoscopes coûteux sont de moins en moins utilisés.

1"C.- Proposé par Ampex et Sony depuis 1976 (sur la base d'un accord entre ces deux constructeurs), ce format est encore -mais de moins en mois- celui de la diffusion TV. Là, la bande en bobine, qui défile à 24 cm/s, vient s'enrouler (sur près de 360°) autour d'un tambour tournant à la vitesse de 50 t/s et comportant une tête d'enregistrement qui inscrit une trame par tour. Comme durant un court instant la tête n'est plus en contact avec la bande, Sony propose (en option chez Ampex) une tête complémentaire chargée d'enregistrer le signal manquant. Ce type de magnétoscope est adapté, du fait de son principe, à l'arrêt sur image et au ralenti.

Betacam.- C'est Sony (1981) qui est à l'origine de ce format qui utilise la même cassette que le Betamax (bande 1/2"). Il se singularise par le fait qu'il fait appel à un enregistrement alterné en composantes : une piste sur deux, on inscrit la luminance, sur l'autre, après les avoir comprimés de moitié, les signaux R-Y et B-Y de chrominance. Il y a deux pistes par trame soit quatre pistes par image. Format de reportage par excellence, le Betacam a permis l'essor du caméscope professionnel.

Betacam SP.- Avatar du précédent, le Betacam SP (pour Superior Performance) n'a été introduit par Sony qu'en 1987 et fait appel à des cassettes à bande magnétique 1/2" métal (fer, nickel ou cobalt) dont les propriétés assurent des performances largement supérieures à celles des traditionnelles bandes oxyde, notamment en bande passante. Ainsi, celle du Betacam SP atteint 5,5 MHz (contre 4 MHz pour le Betacam) et rejoint les performances du 1"C appelé, à terme, à disparaître, d'autant plus que la durée d'enregistrement est portée à plus de 90mn et que le son est enregistré en numérique.
- Betacam SP (Série BVW Broadcast) : 1987, 1/2 pouce, Tambour 25 tours par secondes, Vitesse d’écriture de 5,75M/s, La série BVW possède deux pistes audio enregistrée en FM par les têtes rotatives de la chrominance.
- Betacam SP Low cost (PVW) : 1991, Bande passante de la luminance à 5,5 MHz (Standard de modulation de 6,8 à 8,8 MHZ), 2 MHz pour la chrominance, Seulement deux pistes audio longitudinales (Dolby C).
- Betacam SP (série UVW) : 1994, Bande passante Luminance 5 MHz, Bande passante Chrominance 1,5 MHz, ne lit que les bandes Métal.

MI.- Dérivé du VHS dont il reprend la cassette, ce format professionnel à système de composantes proposé par Panasonic en réponse à Sony fait appel à un tambour portant deux têtes d'enregistrement. L'une inscrit le signal de luminance, l'autre ceux de chrominance. La bande passante réduite convient à la composante Q à spectre étroit du NTSC américain mais nettement bien moins aux composantes PAL ou SECAM plus exigeantes.

MIL.- Le quasi-échec du MI et l'annonce du Betacam SP ont fait réagir Panasonic qui a repensé totalement son procédé: le MII utilise, outre une cassette 1/2" à bande métal, un dispositif de compression temporelle et de multiplexage pour enregistrer les signaux de chrominance, surtout ceux du PAL ou du Secam. Les performances vidéo et son sont équivalentes au Betacam SP (la durée d'enregistrement est de 180 mn) même si ce dernier connaît un succès tel qu'il en fait une sorte de référence incontournable. Dur, dur!

Quatercam (Lineplex).- Les européens Philips et Bosch n'ont pas voulu être en reste et ont mis au point un ensemble très compact faisant appel à une cassette 1/4". Le multiplexage compliqué des signaux de luminance et de chrominance est dû à l'étroitesse des pistes. Ce format, principalement utilisé en Allemagne, n'a pas, pour l'instant, soulevé un enthousiasme tel que nos amis japonais ou américains se sentent menacés.

Dl.- C'est Sony, toujours lui, qui a proposé, en 1986, une machine reposant sur la norme 4:2:2 (CCIR 601) relative à l'échange des données numériques. Il s'agit d'un format en composantes faisant appel à la numérisation des signaux Y, R-Y et B-Y et à leur enregistrement hélicoïdal sur une bande 3/4" conditionnée en cassette. Le traitement informatisé du signal vidéo et du son destine cette machine à un environnement d'équipements exclusivement numériques.

D2.- Ampex, de son côté, a introduit en 1987 un format numérique traitant le signal composite PAL ou NTSC en 4:2:2. Il utilise les mêmes cassettes que le Dl, et se présente comme un format de transition entre le traitement analogique traditionnel et le tout numérique. Sans compter qu'il revient moins cher et qu'il permet un passage progressif à ces nouvelles techniques.

D3 (ou encore D-X).- En 1988, le groupe japonais Matsushita lançait un nouveau "dissident" composite numérique en bande 1/2 pouce. Dernièrement, Panasonic faisait savoir qu'elle avait atteint, sur ce principe, une sécurité d'information de 180 Kbits/mm2 (180 x 1024 caractères binaire par millimètre carré) sur des bandes de 11 µm d'épaisseur, permettant ainsi d'enregistrer une heure de signaux numériques en version caméscope. A l'heure où ces lignes sont écrites, la BBC montre un certain intérêt pour ce format et l'on parle du D3 comme standard de base aux JO de Barcelone...

DV Pro (Digital Video Pro). - Version professionnelle du DV. Mise au point par SONY, le DV est un système d'enregistrement vidéo en données numériques. La qualité DV assure aujourd'hui le meilleur rendu des images en termes de brillance, de définition et de couleur. Le DV Pro se distingue par des capteurs de haute précision qui donnent une image de qualité encore supérieure (par rapport au DV).

HDCAM.- le mois de juin 1999 a vu apparaitre un format d'image haute définition commun au monde entier (common image format CIF) qui permet aux producteurs d'échanger et de distribuer des contenus audiovisuels sans se préoccuper des standards de chaque pays. Ce format, ratifié par l'union internationale des Télécommunications sous le label ITU R BT 709-3, présente un ratio de 1920 pixels sur 1080 lignes, ce qui représente une définition équivalente à l'image 2K argentique. Il peut être enregistré à différentes cadences d'images, en mode progressif ou entrelacé (24p, 25p, 30p, 50i, 60i).

Le HDCAM 24p développé par Sony pour répondre à la demande croissante des broadcaster Américains, contraints d'abandonner en 2006 la norme NTSC à d'abord été prévu pour enregistrer à une cadence de 60 trames par secondes en balayage entrelacé. Ainsi sont nés les magnétoscopes HDW 500 et les caméras HDW 700, puis les caméras de plateau HDC 700, utilisées à partir de 1998 sur des Networks comme CBS les sports, par exemple. Aux USA, ce format est aujourd'hui largement utilisé pour les fictions TV et les prime-time des Majors. On comprend bien l'utilité du balayage entrelacé pour ce type de produits où les mouvements de caméras nécessitent un rafraichissement rapide de l'image, ce qui évite un désagréable effet "stroboscopique", notamment dans le cas de retransmissions sportives.

L'arrivée du balayage progressif à 24 images /seconde vient ouvrir les horizons du Digital Cinéma. Le" film look" de cette catégorie de la vidéo HD est bien réel si l'on en croit les diverses démonstrations effectuées. Le 24p devient donc une norme qui facilite grandement certaines applications cinématographiques notamment dans le domaine des effets spéciaux : l'image étant "électronique" et non "argentique", le scan de la pellicule se révèle inutile et on peut travailler directement le rush tourné. Pour ces applications spécifiques, Sony a développé un partenariat avec de grandes sociétés comme Discreet, Quantel, Avid, etc.qui intègreront des codecs HDCAM dans leurs stations graphiques, ce qui permettra de travailler en HDCAM natif sur des machines ne possédant pas de connecteurs HD SDI in/out.

Caractéristiques techniques du HDCAM

Taille de l'image
1920 X 1080 16/9è (en réalité 1440 pixels enregistrés x 1080 lignes)
Compression
4.4/1 compression DCT propriétaire
Débit enregistrement
140 mb/s
Cadence enregistrement
24p, 25p, 30p, 50i, 60i sur séries CINEALTA (HDW-F)
Débit du flux HD SDI
1,5 Gb/s (270Mb/s pour le SDI)


HDCAM SR.- Le HDCAM SR est un format vidéo professionnel crée par Sony en 2003. Il s'agit d'un format numérique Haute Définition en 16/9 natif (1920x1080 compression MPEG4 Studio Profile/600 Mbit/s ou 800 Mbit/s). Il reste principalement réservé au cinéma numérique et à la publicité de par son coût.

XDCAM.- Le XDCAM est un support de données pour caméra numérique et [lecteur] professionnelle introduit par Sony en 2003. La caméra utilise comme support un disque ou des cartes mémoires plutôt qu'une cassette.
Les produits XDCAM qui emploient le disque utilisent un laser bleu pour enregistrer le contenu audio et vidéo sur le Professional Disc de Sony, un disque de 23,3 ou 50DL (double couche) GB semblable au Blu-ray. Il a une taille de 12 cm et est logé dans une cartouche protectrice. Suivant le caméscope, le format de compression peut être en DVCAM ou IMX. De petites caméras XDCAM emploient des cartes mémoire SONY ou SANDISK SXS (8, 16 et 32Gb).

AVCHD.- AVCHD (Advanced Video Codec High Definition) est un format d'enregistrement et stockage numérique vidéo haute définition, mis au point par Sony et Panasonic. Ce format permet de réduire la taille des fichiers HD, tout en préservant un certain niveau de qualité de l'image restituée. Plus particulièrement adapté aux caméscopes, ce format vient en complément des formats HDV et MiniDV.
Il est exploité sur des supports parmi lesquels : DVD enregistrable de 8 cm, disque dur ou carte mémoire (SD ou Memory Stick Pro).
La compression du signal vidéo exploite l'algorithme d'encodage MPEG-4 H.264 (également nommé MPEG-4 AVC) lequel assure des performances significatives [Combien ?] concernant le ratio qualité d'image / taille de fichier. Les données audio associées peuvent être sauvegardées au format AC3 5.1 ou sous forme quasi linéaire (compression minimale) de niveau Dolby 7.1. L'ensemble des données est multiplexé et encapsulé dans un conteneur MPEG-2 TS (transport stream) sur un principe similaire à celui d'un DVD.
Ce format peut être lu à partir d'un ordinateur ou d'un lecteur/enregistreur compatible Disque Blu-ray (comme par exemple la PlayStation 3).

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Formats Institutionnels :

Pour le moment, il existe, pour chaque activité, un parc impressionnant de machines de toutes sortes à travers le monde. Ainsi, dans le domaine institutionnel, où la diffusion des images par voie hertzienne ne représente pas forcément une finalité mais où l'exigence de qualité est telle qu'il est nécessaire de faire appel à des équipements professionnels, on rencontre les formats suivants:

U-matic (BVU et U-matic SP).- Compte-tenu de ses multiples évolutions depuis sa première commercialisation en 1972, ce procédé hélicoïdal créé par Sony et également au catalogue de Matsushita et du français Thomson, se situe, notamment dans ses versions SP, à la frontière des univers "broadcast" et "non-broadcast". Avec un parc de plus d'un million de machines installées à travers le monde, c'est, depuis près de vingt ans, le format chéri des secteurs institutionnels mais aussi, dans sa version BVU (pour Broadcast Vidéo U-matic), celui des chaînes de télévision. Il est le père de tous les autres standards hélicoïdaux.

Pour des raisons qui leur sont propres, les développeurs de l'U-matic ont choisi d'enregistrer, sur une cassette de bande 3/4" (c'était la première fois, en effet, qu'on utilisait la cassette en vidéo), la partie chrominance du signal à de plus basses fréquences que celle de luminance West cette technique dite "Under color" ou "color Under", c'est selon, qui donne son nom au procédé). Cela nécessite de séparer les deux composantes du signal composite avant l'enregistrement et de les réunir à la lecture après traitement couleur quelque peu complexe et faisant appel à ce que l'on appelle l'hétérodynage pour récupérer la couleur.

La bande passante, limitée à 3 MHz, atteint aujourd'hui, sur les versions SP à bande métal, les 4 MHz. Sony, en 1989, a décidé de rassembler sous un seul label, l'U-matic SP, l'ensemble des machines fonctionnant selon ce procédé les rendant du même coup totalement compatibles dans les deux sens. Dans le même temps, la firme nipponne a permis aux entreprises de s'offrir la qualité "broadcast" au prix de l'institutionnel, à ceci près que les machines BVU de la gamme demeurent plus perfectionnées, mécaniquement et électroniquement, et donc plus chères que les modèles U-matic SP de base.
Caractéristiques :
3/4 de pouce (19mm) Lancé sur le marché en 1972
Transposition de la chrominance dans les basses fréquences (Under Color utilisé par S-VHS et le HI 8)
Le tambour fait 25 tours par seconde
Vitesse de défilement linéaire de 9,5cm/s
Vitesse d'écriture 8,5 m/s
Durée : 90 minutes maximum
Pistes audio longitudinales avec Bande passante de 15 Khz
Une piste d’asservissement CTL
Résolution horizontale en luminance de 250 lignes.
Version SP (Superior performances) : Résolution horizontale de 300 lignes, Dolby C, certains modèles sont équipés d’une entrée Y/C qui pousse la résolution Horizontale à 330 lignes.

S-VHS (Super VHS).- Développé par JVC et Panasonic, sur la base du VHS, autre procédé "color under", son apparition, en 1987 au Japon et au USA n'a pas dans un premier temps bouleversé les européens. Il a fallu attendre que ses promoteurs se penchent sur son adaptation au PAL et au Secam pour que l'on commence à croire à une sorte de révolution : avec une cassette à bande magnétique métal d'un-demi pouce, on atteint une bande passante de 5 MHz, soit une amélioration de 66% par rapport au VHS! Dans ce cas, les signaux Y et C de chrominance et de luminance sont traités séparément (on parle de l'Y/C 443 chez les professionnels du fait de la sous-porteuse luminance à 4,43 MHz). Sans compter que la déviation de fréquence (différence entre la fréquence des tops de synchronisation et celle de crête des blancs) est de 1, 6 MHz (1 MHz en VHS) améliorant ainsi le rapport signal/bruit de manière sensible. Le niveau de saturation des blancs est de 210%, le son est enregistré d'une part en multiplex (en stéréo et hi-fi) et, d'autre part, en mono sur la piste longitudinale. Le S-VHS se veut l'outil de substitution de l'U-matic vieillissant. Sa pénétration dans le monde institutionnel s'effectue lentement mais sûrement. Les équipements d'interfaçage avec le MII lui permettent d'être pris en considération par les professionnels de la télévision.
Caractéristiques :
Format Y/C
Cassettes 1/2 pouces (12,6mm)
Bande Passante 3,8 MHZ pour la luminance à 400 lignes de résolution horizontale
0,6 MHZ pour la chrominance
Défilement de la bande 2,3cm seconde
Durée : 3 Heures de bande
Vitesse d’écriture 4,84 m/s
Rotation du tambour à 25 tours par seconde
Deux pistes audio longitudinales (Dolby B)
Deux pistes Audio HIFI en modulation de fréquence par les têtes rotatives.

Hi-8 (8 mm high-band).- Réponse du berger à la bergère, le Hi-8 (prononcez "aïe huit") mis au point par Sony et quelques autres constructeurs japonais est au 8 mm ce que le S-VHS est au VHS. De plus, il relève de la même démarche technique de traitement des composantes séparées à ceci près qu'il n'a été rendu possible que par une modification radicale du processus de fabrication de la bande magnétique (dite à métal évaporé et non pas couché comme pour les autres procédés) et que la fréquence de déviation de la porteuse de luminance est de 2 MHz. Ajoutons que l'écrêtage des blancs est de 220% et qu'un dispositif de préaccentuation permet de réduire le bruit de transition de 2/3 par rapport au 8 mm. Pour Sony, le Hi-8 remplacera à terme l'U-matic. Le gâteau est d'importance et l'on comprend l'empressement de chaque industriel à chercher à imposer sa solution.
Caractéristiques :
1/3 de pouce (8mm)
Durée : 1h30 maximum
Cassettes au métal évaporé qui augmente le niveau de sortie de 5 db par rapport aux bandes à particules.
Défilement de la bande : 2 cm/s le tambour de 4, 1 cm effectue 25 tours par seconde.
Vitesse d’écriture 3,1 M/s
Modulation de la luminance de 5,7 à 7,7 MHz
Définition horizontale de 400 lignes
Une ou Deux pistes analogiques FM enregistrées par les têtes rotatives
Deux pistes audio numériques PCM
La piste d’asservissement longitudinale est remplacée par un système d’alignement automatique (ATF Automatique Tracking Find) utilisant les références enregistrées par les têtes rotatives
Le Time Code numérique 8 mm spécifique au HI 8 est enregistré en diagonale sur les pistes hélicoïdales entre l’audio numérique et la vidéo
Le TC peut être inscrit à postériori.

D8 (Digital 8).- Mise au point par SONY, le D8 est un système d'enregistrement vidéo en données numériques (identique au format DV) sur cassettes Video8 et Hi-8. Il présente l'avantage de pouvoir lire les cassettes enregistrées au standard Video8 et Hi-8. L'enregistrement au format DV utilise une vitesse de défilement de la bande plus rapide, une cassette Hi-8 d'une durée de 60 minutes durera 40 minutes.

DV (Digital Video).- Mise au point par SONY, le DV est un système d'enregistrement vidéo en données numériques. La qualité DV assure aujourd'hui le meilleur rendu des images en termes de brillance, de définition et de couleur.

Si la qualité de l'image est bonne lorsqu'on utilise la sortie composite des magnétoscopes S-VHS ou Hi-8, elle est nettement supérieure lorsqu'on peut connecter directement un téléviseur ou un moniteur spécialement adapté pour recevoir les signaux Y-C séparés.
Formats "Grand public" :

Durant de nombreuses années, les constructeurs ont considéré que le grand public, capable de se contenter de la médiocrité d'une photographie prise sur un appareil de type Instamatic, trouverait suffisante la qualité de l'image reproduite par un magnétoscope de salon de type VHS. C'est vrai dans la mesure où plus de 260 millions de telles machines fonctionnent dans le monde et que la plus grande part se trouve précisément chez ceux-là même qui ont accepté le NTSC.

Toutefois, il faut, pour faire tourner les usines, penser aux marchés de renouvellement qui ne se conçoivent que par l'évolution technologique et, donc, par l'amélioration de la qualité à laquelle, malgré tout, chacun de nous est sensible.

Aussi, les formats à composantes Y-C séparées qui viennent d'être évoqués dans le cadre de la vidéo institutionnelle, s'adressent-ils également, et peut-être avant tout, au grand public qui commence tout juste à en bénéficier. Cela étant, si l'avenir de la vidéo grand public a réellement démarré avec l'apparition de ces formats qui, soit dit en passant, se jouent de l'incompatibilité des standards PAL et SECAM (pas du NTSC à cause de la fréquence du secteur), les procédés dont ils découlent, le VHS et le 8 mm, semblent avoir encore de beaux jours devant eux!

Rappelons-en, pour mémoire, les principales performances en gardant à l'esprit que deux types de machines sont proposés : les magnétoscopes de salon équipés d'un programmateur et d'un tuner permettant de capter les émissions de TV et les caméscopes.

VHS.- Dans ce format, la bande magnétique de 1/2" en cassette permet un enregistrement d'une durée de 4 heures en défilement normal et de 8 heures en défilement lent. Le son est enregistré en hi-fi sur certaines machines. La bande passante est limitée à 3 MHz et la multi copie délicate du fait de la dégradation du signal dès la première génération. Le VHS-C (C pour compact, la bande étant conditionnée dans une très petite cassette qui nécessite un adaptateur pour pouvoir être lue sur une machine VHS de salon) est un avatar du VHS qui a permis à JVC de commercialiser des caméscopes très légers. La durée d'enregistrement est ici limitée à 30 mn. La définition horizontale est de 250 lignes.

Vidéo 8 (ou 8mm).- C'est avant tout le format des caméscopes. La cassette, à peine plus volumineuse qu'une cassette audio, contient une bande magnétique métal permettant d'enregistrer jusqu'à trois heures (en mode long play) d'images et de son (pour ce dernier, enregistré soit en mono, en modulation de fréquence, soit en stéréo en PCM, certains magnétoscopes de salon en assurent 18 heures d'enregistrement sur une même cassette!). La bande passante image est de 3,2 MHz soit un peu supérieure à celle du VHS. Comme pour ce dernier, la multi copie n'est pas conseillée du fait de la dégradation du signal dès la première génération.

A noter que ces formats ont fait l'objet de développements de machines professionnelles permettant le montage par insertion du son et de la vidéo et la multi copie sans dégradation de la qualité à la première génération (ces machines, comme l'U-matic d'ailleurs, permettent un accès direct aux composantes Y-C, tant à l'enregistrement qu'à la lecture, grâce à la présence de prises DUB spécialement montées à cet effet).

Autres : Notons également que le format Betamax de Sony qui se porte toujours bien aux USA a, lui aussi, sa version évoluée, l'ED-Beta, travaillant en composantes Y-C séparées et permettant, en NTSC, de passer les 5,5 MHz.

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Formats d'enregistrement :

Composite PAL SECAM et NTSC.- Magnétoscopes 1 pouce, U-matic, VHS, V8.
Le plus mauvais système d’enregistrement de la vidéo (sauf en 1 Pouce qui supporte facilement trois générations de copies sans trop de dégradation).
En effet les trois signaux d’origine RVB sont mélangés pour faciliter la transmission du signal par un seul câble ce qui dégrade les signaux de chrominance, qui en plus se dégraderont de façon exponentielle à chaque génération. (Copies)

Composante ou beta.- Magnétoscopes Bêta, Bêta SP.
Un très bon format d’enregistrement qui est la norme de la très grande majorité des productions professionnelles Broadcasts (Normes télévisuelles internationales. Minimum de 600 lignes verticales).
L’enregistrement du signal de luminance noir et blanc (Y) et des signaux de couleurs (Composantes B-Y, R-Y) sont séparés à l’enregistrement ce qui permet de conserver une très bonne qualité de copie à chaque génération. (Jusqu’à 10 générations possibles)

SP.- Format propre aux magnétoscopes U-matic et Betas.
Attention ce n’est pas un format d'enregistrement du signal vidéo, c’est un type de support magnétique.
En effet le support magnétique d’une bande SP supporte des niveaux d’enregistrement plus importants, ce qui permet d’améliorer très sensiblement la qualité du signal enregistré.
L’utilisation d’une cassette de type SP est détectée automatiquement par les magnétoscopes U-matic SP et Beta SP.

Y-C ou S-VHS.- Format des magnétoscopes amateurs et semi pro S-VHS et HI-8.
Format d’enregistrement amateur, non broadcast (seulement 400 lignes de définition verticale).
Un format correct du fait que l’enregistrement du signal de luminance (Y) est distinct du signal de chrominance (C). Donc une relativement bonne restitution des couleurs.
Dans certains cas exceptionnels ce format peut être utilisé dans une production télévisuelle (Broadcast) à condition que le montage se fasse à partir d’un report des rushs sur un support Broadcast composante (Beta, Beta numérique, D1).
A noter que la plupart des cartes d’acquisition vidéo pour micro-ordinateurs sont équipées d’une entrée Y-C qu’il faut bien sur préférer à l’entrée composite.

4:2:2.- Standard des magnétoscopes numériques du type Beta numérique et D1.
Le meilleur standard d’enregistrement de la vidéo. Pas de perte de qualité à l’enregistrement et la recopie. « The best » mais très cher et un très gros débit de transmission (entre 216 et 270 Mbits/seconde).
Ce format est surtout utilisé dans le cadre de productions haut de gamme du type habillage de chaîne, publicité, fiction, télécinéma.

Standard CCIR 601 (4:2:2) Gros débit de 216 Mbits/S
Echantillonnage Y (Luminance) 4 x 3.375 MHz = 13,5 MHz
Echantillonnage (R-Y), (B-Y) = 2 X 3,375 MHz = 6,75 MHz

CCIR 656 définit l’interface parallèle :
Multiplexage de Y, Cr, Cb à la fréquence de (13,5 + 6,75 + 6,75) = 27 MHz

Sous forme Série en qualité 8 Bits, 27 X 8 = 216 Mbits/S en qualité 10 Bits, 27 X 10 = 270 Mbits/S

Nombre d’échantillons en 625 lignes
Y > 864 en ligne complète et 720 en ligne active
Cr, Cb > 432 en ligne complète et 360 en ligne active

Dans le cas du standard de transmission Série pour les studios à 270 Mbits/s on utilise les temps de suppression (pendant lesquels l’image n’est pas transmise) pour transmettre d’autres données (Audio).

Attention lorsqu’on crée une image infographique destinée à être reportée en 4:2:2, sont format ne doit pas être 768/576 pixels, mais 720/576.

4:2:0 et 4:1:0 .- Nouveau format des magnétoscopes amateurs, semi-pro et pro de type DV.
Un très bon format d’enregistrement numérique amateur, moins bon que le 4:2:2 du fait d’une définition verticale de seulement 500 lignes.
Cependant, bien qu’étant à priori un format amateur non Broadcast, le format DV supporte sans aucun problème une diffusion antenne et dans certains cas il est même difficile de distinguer la différence entre des rushs tournés en Bêta SP et des Rushs tournés en DV.
Certaines chaînes du câble produisent leurs émissions sur ce type de support.

Le système de transmission numérique de ce signal (Firewire) ouvre également des perspectives nouvelles en termes de montage et de postproduction sur des micro-ordinateurs Macintosh ou PC.

Le défaut en grand public c’est que l’optique des caméscopes n’est pas très bonne. Je pense qu’il faut attendre la sortie des caméscopes DV avec objectifs interchangeables pour pouvoir enfin avoir un équipement DV bon marché de bonne qualité.

Informations de diverses sources. Traduction et adaptation : Stef


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